Apache HTTP Server Version 1.3

Evoluer de la version 1.2 à la version 1.3

Dans le but d'assister les administrateurs faisant évoluer leur serveur, nous maintenons désormais un document décrivant les points critiques aux utilisateurs d'anciennes versions d'Apache. Notez que ce document ne fait qu'exposer les différences entre les remises à jour majeures les plus récentes. Par exemple, les administrateurs utilisant Apache en version 1.1 ou antérieure doivent d'abord se renseigner sur les changements intervenus entre leur version et la version 1.2 avant d'exploiter ce document. Ces utilisateurs pourront consulter le fichier src/CHANGES qui liste les changements dans le code source.

Ce document est présenté comme un résumé succinct, et vous pourrez trouver plus d'informations dans les documents Nouvelles Fonctionnalités, ou dans le fichier src/CHANGES (US).

Modifications de la configuration pour la compilation

Le code source a été réorganisé, ce qui affecte tous ceux qui ont ajouté des modules propriétaires ou ont modifié le code source. De plus, la directive Module a été transformé en directive AddModule.
La variable de Configuration EXTRA_LFLAGS a été renommé en EXTRA_LDFLAGS.
La définition -DMAXIMUM_DNS est devenue obsolète suites aux modifications de mod_access demandant des résolutions DNS inverses doubles lorsque nécessaire.

mod_dir a été divisé en deux parties distinctes mod_autoindex, et mod_dir.
mod_browser a été remplacé par mod_setenvif.
Les administrateurs de systèmes IRIX acceptant d'utilisateurs non patentés l'écrire de CGI s'exécutant sous le même utilisateur uid qu'httpd lui-même pourront considérer la mise en śuvre de suexec, ou ajouter -DUSE_FCNTL_SERIALIZED_ACCEPT aux EXTRA_CFLAGS. Cette dernière solution est plus lente, et vous pourrez trouver des informations plus complètes dans la page sur le réglage des performances. La configuration par défaut réagit assez faiblements aux tentatives d'attaque système, mais donne des performances plus rapides au serveur.

mod_auth_msql a été retiré de la distribution.

Modifications de la configuration pour l'exécution

Le répertoire ServerRoot par défaut d'Apache a été changé depuis le répertoire de la définition NCSA /usr/local/etc/httpd/ vers /usr/local/apache/. Cette modification n'intervient que pour la configuration par défaut (et la documentation) ; il est bien entendu possible de configurer ceci autrement par les options de démarrage -d ServerRoot et -f httpd.conf de la ligne de commande d'Apache.
Les personnes utilisant le principe d'hôtes virtuels définis sous HTTP/1.1 devront explicitement lister les couples adresseIP:port supposés être gérés conformément au standard HTTP/1.1 à l'aide de la directive NameVirtualHost. Ce support était auparavant implicite pour "l'adresse de serveur principal". Il doit être désormais explicitement détaillé de façon à éliminer un bon nombre de problèmes qu'on connu certains utilisateurs. Consultez la documentation sur les Hôtes virtuels sous Apache pour plus de détails quant à la configuration.
La précédence de prise en compte des hôtes virtuels a été inversée (ceci s'applique essentiellement aux hôtes définis pour HTTP/1.1, les en-têtes Host et la directive ServerPath). Désormais, les hôtes virtuels définis en amont du fichier ont précédence sur ceux définis en aval.
HostnameLookups est par défaut sur Off.
La syntaxe "allow user-agents" de mod_access , non documentée, a été supprimée. En remplacement est fournie la syntaxe plus générale "allow from env".
Lorsque les noms de chemins d'accès sont définis avec des metacaractères (tels que * et ?) ils ne font plus la correspondance avec / (slash). C'est à dire que leur comportement se rapproche de celui des shells UNIX. Ceci affecte les directives <Directory>, par exemple.
Si aucune directive TransferLog n'est définie, alors aucune trace ne sera générée. (Auparavant, une trace par défaut logs/access_log, était ouverte).
Apache dispose désormais de trois niveaux de traces d'erreur configurables, celle choisie par défaut éliminant certains messages que les versions précédentes généraient systématiquement.
Au démarrage, Apache se détache par lui-même de stdin, stdout, et stderr. stderr ne sera pas détaché avant la fin du traitement des fichiers de configuration, de sorte que vous puissiez continuer à voir d'éventuels messages d'erreurs au démarrage. A partir du moment ou la configuration a été correctement exécutée, toutes les erreurs suivantes sont tracées dans error_log. Ceci rend plus pratique le démarrage d'Apache à partir de rsh, ssh, ou crontabs.

Modifications diverses

Le ServerType inetd est désormais obsolète. Il existe toujours, mais n'est plus maintenu.
httpd_monitor est désormais obsolète. En remplacement, vous utiliserez mod_status et émettrez une requête vers une URL telle que http://myhost/server-status?refresh=10.
Apache dispose maintenant d'une connexion non tamponnée pour les scripts CGI. Ceci signifie que les données seront transmises au client dès que le CGI suspend ou arrête l'émission en sortie ; auparavant, Apache tamponnait la sortie jusqu'à une taille prédéfinie avant d'émettre à son tour, ce qui pouvait provoquer l'affichage d'une page blanche sur le navigateur client tant que le CGI n'avait pas fini son travail, ou rempli la totalité du tampon. Il n'est plus nécessaire d'utiliser un CGI "nph-" pour obtenir une sortie non tamponnée. Du fait que la plupart des CGI sont écrits dans un langage qui effectue le tamponnage par défaut (ex. perl) ceci ne devrait pas avoir d'influence notable sur les performances.

Les CGI "nph-", qui utilisaient auparavant un socket directement connecté au client sans aucun post-traitement de la part du serveur, n'étaient pas entièrement compatibles avec la spécification HTTP/1.1 ni avec le support SSL. A ce titre était à leur charge le contrôle du transport, tel que l'encryptage ou le fractionnement, s'ils désiraient garantir dans tous les cas un fonctionnement correct. Maintenant, la seule différence entre les scripts nph et non-nph réside dans les "non-parsed headers".

dbmmanage a été entièrement vérifié.