6 Réplication de MySQL
Manuel de Référence MySQL 4.1 : Version Française
. Introduction à la réplication . Présentation de l'implémentation de la réplication . Détails d'implémentation de la réplication . Comment mettre en place la réplication . Compatibilité de la réplication entre les versions de MySQL . Fonctionnalités de la réplication et problèmes connus ->Options de démarrage de la réplication . FAQ de la réplication . Correction de problèmes courants . Rapporter des bugs de réplication
|
6.7 Options de démarrage de la réplication
Sur le maître comme sur l'esclave, vous devez utiliser l'option
server-id
pour donner un identifiant unique ID à chaque serveur. Vous pouvez choisir un
entier dans l'intervalle de 1 à 2^32 -{} 1 pour chaque maître et esclave.
Exemple :
server-id=3
Les options que vous pouvez utiliser sur le maître pour contrôler les logs
sont décrites dans la section Le log binaire des mises à jour .
La table suivante décrit les options que vous pouvez utiliser sur les serveurs
esclaves. Vous pouvez les spécifier en ligne de commande, ou dans le fichier
d'options.
Les gestionnaires de réplication gèrent les options de manière
spéciale, sans le sens où elles sont ignorées si un fichier
master.info
existe lorsque l'esclave est lancé, et qu'il contient des valeurs pour les options.
Les options suivantes sont gérées de cette manière :
-
--master-host
-
--master-user
-
--master-password
-
--master-port
-
--master-connect-retry
Depuis MySQL 4.1.1, les options suivantes sont gérées de manière particulière :
-
--master-ssl
-
--master-ssl-ca
-
--master-ssl-capath
-
--master-ssl-cert
-
--master-ssl-cipher
-
--master-ssl-key
Le format du fichier
master.info
de version 4.1.1 a changé pour inclure les
options SSL. De plus, en version 4.1.1, le fichier inclut le nombre de lignes
comme première ligne. Si vous passez d'une ancienne version vers un serveur
4.1.1, le nouveau serveur va mettre à jour le fichier
master.info
avec le
nouveau format au démarrage. Toutefois, si vous rétrogradez en version 4.1.1,
vous devrez supprimer la première ligne avant de relancer votre vieux serveur.
Notez que dans ce cas, le serveur ancien ne pourra pas utiliser les
connexions sécurisées pour communiquer avec le maître.
Si aucun fichier
master.info
n'existe lors du lancement de l'esclave,
il utiliser les valeurs de ces options. Cela arrivera lorsque vous lancez
un serveur de réplication en tant qu'esclave, pour la première fois, ou
si vous avez utilisé la commande
RESET SLAVE
et arrêté puis relancé
le serveur.
Cependant, si
master.info
existe lorsque l'esclave démarre, il utilisera
les valeurs dans le fichier et ignorera les valeurs spécifiées
en ligne de commande, ou dans le fichier d'options
master.info
.
Si vous redémarrez le serveur avec différentes options de démarrage que les
valeurs qui sont dans le
master.info
, ces nouvelles valeurs n'auront
pas d'effet, car le serveur continuera d'utiliser
master.info
. Pour
utiliser différentes valeurs, vous devez relancer le serveur après avoir
supprimé
master.info
, ou, de préférence, utilise la commande
CHANGE MASTER TO
pour remettre à zéro les valeurs durant l'exécution.
Supposez que vous spécifiez cette option dans votre fichier
my.cnf
:
[mysqld] master-host=un_hote
|
La première fois que vous démarrez le serveur en tant qu'esclave de réplication,
il va lire et utiliser cette option dans le fichier
my.cnf
. Le serveur
va ensuite enregistrer les valeurs courantes dans le fichier
master.info
.
Au prochain démarrage du serveur, il va lire les valeurs dans le fichier
master.info
. Si vous modifiez
my.cnf
pour spécifier un
nouvel hôte, cela n'aura pas d'effet. Vous devez utiliser la commande
CHANGE MASTER TO
.Comme le serveur donne la priorité au fichier
master.info
sur les
options de démarrage décrites, vous pourriez ne pas souhaiter utiliser les
options de démarrage pour ces valeurs, et plutôt, les spécifier avec la
commande
CHANGE MASTER TO
.
Voir
CHANGE MASTER TO
.
Cet exemple illustre une utilisation plus complète des options de démarrage
pour configurer un serveur esclave :
[mysqld] server-id=2 master-host=db-master.mycompany.com master-port=3306 master-user=pertinax master-password=freitag master-connect-retry=60 report-host=db-slave.mycompany.com
|
La liste suivante décrit les options de démarrage qui contrôlent la réplication :
De nombreuses options peuvent être remises à zéro pendant que le serveur fonctionne,
en utilisant la commande
CHANGE MASTER TO
. Sinon, des options comme
--replicate-*
peuvent être utilisées lorsque le serveur esclave démarre.
Nous envisageons de corriger cela.
-
--log-slave-updates
-
Dit à l'esclave d'enregistrer les modifications effectuées par son thread
SQL dans son propre log binaire. Par défaut, cette option est à Off.
Pour que cette option ait un effet, l'esclave doit être lancé avec
le log binaire activé : c'est l'option
--log-bin
option.
--log-slave-updates
sert lorsque vous voulez faire une chaîne de
serveur de réplication. Par exemple :
C'est-à-dire, A sert de maître à l'esclave B, et B sert de maître à l'esclave
C. Pour que cela fonctionne, avec B qui sert d'esclave et de maître simultanément,
vous devez lancer B avec l'option
--log-slave-updates
.
A et B doivent être lancés avec le log binaire activé.
-
--log-warnings
-
Fait que l'esclave affiche plus de message sur ses activités. Par exemple,
il vous alertera s'il réussi à se reconnecter après un problème de connexion,
ou le démarrage de thread esclaves.Cette option n'est pas limitée à la réplication. Elle produit des alertes
sur toutes la gamme des activités du serveur.
-
--master-connect-retry=seconds
-
Le nombre de secondes qu'un esclave attend avant de tenter de se reconnecter
au maître, dans le cas où le maître et l'esclave perdent la connexion.
La valeur du fichier
master.info
a priorité, si elle est disponible.
Par défaut, elle vaut 60.
-
--master-host=host
-
Spécifie l'hôte ou l'IP du maître de réplication. Si cette option n'est
pas fournie, le thread esclave ne sera pas lancé. La valeur inscrite dans
le fichier
master.info
a priorité, si elle peut être lue.
Un meilleur nom pour cette option aurait été
--bootstrap-master-host
,
mais il est trop tard.
-
--master-info-file=file_name
-
Le nom à utiliser pour le fichier dans lequel l'esclave stocke les informations
sur le maître. Par défaut, c'est
mysql.info
, dans le dossier de données.
-
--master-password=password
-
Le mot de passe que l'esclave utilise lors de l'identification auprès du
maître. Si le mot de passe n'est pas configuré, la chaîne vide est utilisée.
La valeur inscrite dans le fichier
master.info
a priorité, si elle peut être lue.
-
--master-port=port_number
-
Le port du maître que l'esclave utilise lors de l'identification auprès du
maître. Si le port n'est pas configuré, la valeur de la variable
MYSQL_PORT
est utilisée. Si vous n'y avez pas touché lors de la compilation avec
configure
,
ce doit être 3306. La valeur inscrite dans le fichier
master.info
a priorité,
si elle peut être lue.
-
--master-ssl
-
-
--master-ssl-ca=file_name
-
-
--master-ssl-capath=directory_name
-
-
--master-ssl-cert=file_name
-
-
--master-ssl-cipher=cipher_list
-
-
--master-ssl-key=file_name
-
Ces options servent à configurer la réplication chiffrée, lorsque
la connexion avec le maître utilise SSL. Leurs significations respectives
est la même que les options
--ssl
,
--ssl-ca
,
--ssl-capath
,
--ssl-cert
,
--ssl-cipher
,
--ssl-key
décrites dans Options de ligne de commande pour SSL .
Ces options sont disponibles depuis MySQL 4.1.1.
-
--master-user=username
-
Le nom d'utilisateur que l'esclave utilise lors de l'identification auprès du
maître. Le compte doit avoir les droits de
REPLICATION SLAVE
(avant MySQL 4.0.2, il devait avoir les droits de
FILE
). Si l'utilisateur
maître n'est pas configuré, l'utilisateur
test
est utilisé. La valeur inscrite dans
le fichier
master.info
a priorité, si elle peut être lue.
Si l'utilisateur maître n'est pas configuré, la valeur
test
est utilisée.
-
--max-relay-log-size=#
-
Pour faire la rotation automatique des logs.
Syntaxe de
SHOW VARIABLES
.Cette option est disponible depuis MySQL 4.0.14.
-
--read-only
-
Cette option fait que le serveur n'autorise aucune modification, hormis celles
du thread esclave, ou celle des utilisateurs ayant les droits de
SUPER
.
Cela peut être utile si vous voulez vous assurer que l'esclave ne reçoit aucune
modification des clients.Cette option est disponible depuis MySQL 4.0.14.
-
--relay-log=filename
-
Pour spécifier la localisation et le nom qui doivent être utilisés
pour les logs de relais. Les noms par défaut sont de la forme
host_name-relay-bin.nnn
, où
host_name
est le nom du serveur
esclave et
nnn
indique le numéro de séquence du log de relais.
Vous pouvez utiliser ces options pour avoir des
noms de fichier de log de relais indépendants du nom d'hôte, ou si
vos logs ont tendances à devenir très grands (et que vous ne voulez pas
réduire la valeur de
max_relay_log_size
) et que vous devez les
mettre dans un autre dossier, ou simplement pour accélérer la vitesse
d'équilibrage entre deux disques.
-
--relay-log-index=filename
-
Pour spécifier la localisation et le nom qui doivent être utilisés pour
le fichier d'index du log de relais. Le nom par défaut est
host_name-relay-bin.index
, où
host_name
est le nom du
serveur esclave.
-
--relay-log-info-file=filename
-
Pour donner au fichier
relay-log.info
un autre nom ou pour le
placer dans un autre dossier. Le nom par défaut est
relay-log.info
dans le dossier de données.
-
--relay-log-purge={0|1}
-
Active ou désactive la vidange automatique des logs de relais, dès qu'ils
ne sont plus utiles. C'est une variable globale, qui peut être
dynamiquement modifiée avec
SET GLOBAL RELAY_LOG_PURGE=0|1
.
Sa valeur par défaut est 1.
Cette option est disponible depuis MySQL 4.1.1.
-
--relay-log-space-limit=#
-
Limite la taille maximale de tous les fichiers de logs de relais
sur l'esclave (une valeur de 0 signifie ``sans limite''). C'est utile lorsque
vous avez un petit disque sur votre machine esclave. Lorsque la limite est
atteinte, le thread d'I/O fait une pause : il ne lit plus rien dans le
log binaire du maître, jusqu'à ce que le thread SQL ait avancé, et effacé
des fichiers de logs. Notez que cette limite n,est pas absolue : il se
peut que le thread SQL requiert plusieurs événements pour être capable
d'effacer les fichiers de log de relais. Dans ce cas, le thread
d'I/O va dépasser la limite, jusqu'à ce que l'effacement devienne possible.
Sans cela, des blocages pourraient survenir, ce qui arrivait sur
les versions antérieures à la 4.0.13).
Avec
--relay-log-space-limit
, il ne faut pas utiliser de valeur
inférieure à deux fois la taille de
--max-relay-log-size
(ou
--max-binlog-size
si
--max-relay-log-size
vaut 0) car dans ce cas, il y a des chances que le
thread d'I/O attende de l'espace libre par ce que
--relay-log-space-limit
est dépassée, mais que le thread SQL n'ait pas de logs à effacer,
et ne peut donc libérer le thread d'I/O, forçant le thread d'I/O à
ignorer temporairement
--relay-log-space-limit
.
-
--replicate-do-db=db_name
-
Indique à l'esclave qu'il doit restreindre la réplication aux commandes
qui utilisent la base de données
db_name
par défaut (c'est à dire
celle qui est sélectionnée avec la commande
USE
).
Pour spécifier plusieurs base de données, utilisez cette option aussi
souvent que nécessaire. Note que cela ne va pas autoriser les commandes
multi-bases, comme
UPDATE some_db.some_table SET foo='bar'
si une base de données différente ou qu'aucune base de données n'est sélectionnée.
Si vous avez besoin que les commandes multi-bases fonctionnent, assurez vous que
vous avez MySQL 3.23.28 ou plus récent, et utilisez
--replicate-wild-do-table=db_name.%
.
Lisez les notes qui suivent cette liste d'options.Un exemple qui pourrait ne pas fonctionner comme vous l'attendez : si l'esclave
est lancé avec
--replicate-do-db=sales
et que vous émettez une commande
sur le maître, la commande
UPDATE
suivante ne sera pas répliquée :
USE prices; UPDATE sales.january SET amount=amount+1000;
|
Si vous avez besoin de répliquer des commandes multi-bases, utilisez l'option
--replicate-wild-do-table=db_name.%
à la place.La raison principale de ce comportement ``vérifie juste la base par défaut''
est qu'il est difficile de savoir si une requête doit être répliquée, uniquement
à partir de la requête. Par exemple, si vous utilisez une requête
multi-tables
DELETE
oui multi-tables
UPDATE
, qui a des conséquences
dans d'autres bases. La vérification de la base courante est aussi très rapide.
-
--replicate-do-table=db_name.table_name
-
Dit à l'esclave qu'il doit restreindre la réplication à une table spécifiée.
Pour spécifier plusieurs tables, il faut utiliser cette directive
plusieurs fois, une fois par table. Cela fonctionnera pour les
mises à jours multi-bases, au contraire de
--replicate-do-db
.
Lisez les notes qui suivent cette liste d'options.
-
--replicate-ignore-db=db_name
-
Indique à l'esclave qu'il doit ne doit pas assurer la réplication avec les commandes
qui utilisent la base de données
db_name
par défaut (c'est à dire
celle qui est sélectionnée avec la commande
USE
).
Pour spécifier plusieurs base de données, utilisez cette option aussi
souvent que nécessaire. Note que cela ne va pas autoriser les commandes
multi-bases, comme
UPDATE some_db.some_table SET foo='bar'
si une base de données différente ou qu'aucune base de données n'est sélectionnée.
Si vous avez besoin que les commandes multi-bases fonctionnent, assurez vous que
vous avez MySQL 3.23.28 ou plus récent, et utilisez
--replicate-wild-do-table=db_name.%
.
Lisez les notes qui suivent cette liste d'options.
Un exemple qui pourrait ne pas fonctionner comme vous l'attendez : si l'esclave
est lancé avec
--replicate-ignore-db=sales
et que vous émettez une commande
sur le maître, la commande
UPDATE
suivante ne sera pas répliquée :
USE prices; UPDATE sales.january SET amount=amount+1000;
|
Si vous avez besoin de répliquer des commandes multi-bases, utilisez l'option
--replicate-wild-ignore-table=db_name.%
à la place.
-
--replicate-ignore-table=db_name.table_name
-
Dit à l'esclave qu'il ne doit pas répliquer les commandes qui touche
à la table spécifiée, même si d'autres tables sont modifiées dans la
même commande.
Pour spécifier plusieurs tables, il faut utiliser cette directive
plusieurs fois, une fois par table. Cela fonctionnera pour les
mises à jours multi-bases, au contraire de
--replicate-ignore-db
.
Lisez les notes qui suivent cette liste d'options.
-
--replicate-wild-do-table=db_name.table_name
-
Dit à l'esclave qu'il doit restreindre la réplication aux tables dont
le nom vérifie le masque spécifié.
Le masque peut contenir les caractères
'%'
et
'_'
, qui ont la même signification
que dans les expressions régulières de la clause
LIKE
.
Pour spécifier plusieurs tables, il faut utiliser cette directive
plusieurs fois, une fois par table. Cela fonctionnera pour les
mises à jours multi-bases, au contraire de
--replicate-do-db
.
Lisez les notes qui suivent cette liste d'options.
Exemple :
--replicate-wild-do-table=foo%.bar%
va répliquer les
mises à jour qui surviennent sur toutes les tables de toutes les
bases qui commencent par
foo
, et dont le nom de table commence
par
bar
.
Notez que si vous utilisez
--replicate-wild-do-table=foo%.%
, alors
la règle sera propagée à
CREATE DATABASE
et
DROP DATABASE
,
c'est à dire que ces deux commandes seront répliquées si le nom de la base
correspond au masque (
foo%
ici) (la magie est ici déclenchée par
%
comme masque de table.).
Si le masque de noms de tables est
%
, il accepte tous les noms de tables
et les options s'appliquent aux commandes de niveau base de données (comme
CREATE DATABASE
,
DROP DATABASE
et
ALTER DATABASE
).
Par exemple, si vous utilisez
--replicate-wild-do-table=foo%.%
,
les commandes de niveau de base de données seront répliquées si le nom de la base
de données est accepté par le masque
foo%
.
Si vous voulez faire la
réplication des tables du type
ma_petite%base
(ceci est le nom exact
de la base), mais que vous ne voulez pas répliquer la base
ma1petiteAABCbase
,
vous devez protéger les caractères
'_'
et
'%'
: il faut utiliser une
syntaxe équivalent à :
replicate-wild-do-table=my\_own\%db
. Et si vous spécifiez cette option en
ligne de commande, suivant votre système, vous devrez protéger aussi le caractère
\
(par exemple, en Shell
bash
, vous devez émettre une option
sous la forme
--replicate-wild-do-table=my\\_own\\%db
).
-
--replicate-wild-ignore-table=db_name.table_name
-
Dit à l'esclave qu'il ne doit pas répliquer les tables dont
le nom vérifie le masque spécifié.
Pour spécifier plusieurs tables, il faut utiliser cette directive
plusieurs fois, une fois par table. Cela fonctionnera pour les
mises à jours multi-bases, au contraire de
--replicate-do-db
.
Lisez les notes qui suivent cette liste d'options.Exemple :
--replicate-wild-ignore-table=foo%.bar%
n'autorisera pas
de modifications dans les tables des bases dont le nom commence par
foo
et dont le nom de table commence par
bar
.
Pour des informations sur le fonctionnement du filtre, voyez l'option
--replicate-wild-ignore-table
. La règle pour inclure des caractères
littéraux est la même que pour
--replicate-wild-ignore-table
.
-
--replicate-rewrite-db=from_name->to_name
-
Dit à l'esclave de remplacer la base courante
(celle qui est sélectionnée avec
USE
) par
to_name
si elle était
from_name
sur le maître.
Seules les commandes impliquant des tables peuvent être affectées.
(
CREATE DATABASE
,
DROP DATABASE
ne le seront pas),
et uniquement si
from_name
était la base de données courante
sur le maître. Cela ne fonctionnera pas pour les commandes multi-bases
de données. Notez que la traduction est faite avant que les
règles
--replicate-*
ne soient testées.
Si vous utilisez cette option en ligne de commande, et que
vous utilisez le caractère
'>'
, qui peut être spécial pour votre
interpréteur Shell, protégez-le comme ceci :
shell> mysqld --replicate-rewrite-db="olddb->newdb"
|
-
--replicate-same-server-id
-
A utiliser sur les serveurs esclaves. Généralement, vous pouvez spécifier la
valeur 0 pour éviter les réplications infinies. Si cette option vaut 1, l'esclave
n'ignorera pas les événements de réplication, même s'ils portent son propre
numéro d'identification. Normalement, cela n'est utile que pour de très rares
configurations. Vous ne pouvez pas mettre cette option à 1 si
--log-slave-updates
est utilisé.
Faîtes attention en démarrant MySQL 4.1, par défaut le thread d'E/S n'écrit pas les
événements dans le log de relais s'ils portent l'identification du serveur esclave
(c'est une optimisation pour économiser l'espace disque, par rapport à la version 4.0).
Si vous voulez utiliser
--replicate-same-server-id
avec les versions 4.1, assurez
vous de démarrer l'esclave avec cette option avant que l'esclave ne lise ses propres
événements et qu'il les fasse exécuter au thread SQL.
-
--report-host=host
-
Le nom d'hôte ou l'adresse IP de l'esclave, qui doit être indiquée
lors de l'enregistrement de l'esclave chez le maître. Cela apparaîtra
dans l'affichage de la commande
SHOW SLAVE HOSTS
. Laissez cette
option vide pour que l'esclave ne s'enregistre pas sur le maître. Notez qu'il
n'est pas suffisant pour que le maître lise l'adresse IP de l'esclave sur
la socket, une fois que l'esclave se connecte. à cause du
NAT
et
des problèmes de routages, cette IP peut être invalide pour se connecter
au maître depuis l'hôte ou les autres esclaves.
Cette option est disponible depuis MySQL 4.0.0.
-
--report-port=port_number
-
Le port de connexion indiqué par l'esclave lors de son enregistrement
chez le maître. Configurez cette option si l'esclave utilise un port
autre que le port par défaut, ou si vous avez installé un tunnel spécial
pour le maître ou les autres esclaves. Dans le doute, laissez cette option
vide.
Cette option est disponible depuis MySQL 4.0.0.
-
--skip-slave-start
-
Dit à l'esclave de ne pas lancer les threads esclaves au démarrage du serveur
L'utilisateur pourra les lancer manuellement, avec
START SLAVE
.
-
--slave_compressed_protocol=#
-
Si cette option vaut 1, alors le protocole client/serveur compressé sera
utilisé, si l'esclave et le maître le supportent.
-
--slave-load-tmpdir=filename
-
Cette option vaut par défaut la variable
tmpdir
.
Lorsque le thread SQL répliquer des commandes
LOAD DATA INFILE
,
il extrait les fichiers à charger du log de relais dans un fichier temporaire,
puis charge ce fichier dans la table. Si le fichier chargé sur le maître est
immense, le fichier temporaire sera aussi grand. Il faudra donc dire à
l'esclave que placer ces fichiers temporaires sur un grand disque, qui sera
différent de
tmpdir
: utilisez cette option. Dans ce cas, vous pouvez
aussi utiliser l'option
--relay-log
, car les fichiers de log de relais
seront aussi grands.
--slave-load-tmpdir
doit pointer sur un système
de fichier basés sur un disque, et non pas sur une portion de mémoire :
l'esclave doit pouvoir accéder à ce fichier pour répliquer la commande
LOAD DATA INFILE
, même après un redémarrage.
-
--slave-net-timeout=#
-
Le nombre de secondes à attendre des données du maître, avant d'annuler
la lecture en considérant que la connexion est rompue, et de tenter de
se reconnecter. La première reconnexion intervient immédiatement après
l'expiration du délai. L'intervalle entre deux tentatives de connexion
est contrôlé par l'option
--master-connect-retry
.
-
--slave-skip-errors= [err_code1,err_code2,... | all]
-
Normalement, la réplication s'arrête lorsqu'une erreur survient, ce qui vous
donne l'opportunité de résoudre les incohérences manuellement. Cette option
Indique au thread SQL les erreurs qu'il doit ignorer durant la réplication.
N'utilisez pas cette option si vous ne connaissez pas la raison des
erreurs que vous rencontrez. S'il n'y a pas de bugs dans votre réplication,
et qu'il n'y a pas de bug dans MySQL, vous ne devriez pas rencontrer
d'erreurs, ni utiliser cette option. L'utilisation abusive de cette
option conduit irrémédiablement l'esclave à être désynchronisé avec
le maître sans que vous ne sachiez d'où vient l'erreur.
Pour les codes d'erreur, il faut utiliser les numéros d'erreurs fournis
par l'esclave dans le log d'erreur, et dans le résultat de
SHOW SLAVE STATUS
.
La liste complète des messages d'erreurs est disponible dans la distribution
source, dans le fichier
Docs/mysqld_error.txt
.
Les codes d'erreur du serveur sont aussi disponibles sur Erreurs retournées .
Vous pouvez (mais ne devez pas) utiliser la valeur très déconseillée de
all
, qui va ignorer tous les messages d'erreur, et continuer à
touiller les données sans se préoccuper de cohérence. Inutile d'insister
sur le fait que l'intégrité de vos données n'est plus du tout garantie.
Ne vous plaignez pas si les données de votre esclave ne ressemblent même
pas du tout à celle de votre maître : vous aurez été prévenu.
Exemples :
--slave-skip-errors=1062,1053 --slave-skip-errors=all
|
Voici l'ordre d'étude des règles
r--eplicate-*
, pour décider si
une requête doit être exécutée par l'esclave ou ignorée :
- Existe-t-il des règles
--replicate-do-db
ou
--replicate-ignore-db
?
- Oui :
les tester pour
--binlog-do-db
et
--binlog-ignore-db
( Le log binaire des mises à jour ). Quel est le résultat?
- ignorer la requête :
ignore la requête et quitte.
- exécute la requête :
n'exécute pas la requête immédiatement, reporte la décision, et passe à l'étape d'après.
- Non :
passe à l'étape d'après.
- Y-t-il des règles
--replicate-*-table
?
- Non :
exécute la requête et quitte.
- Oui :
passe à l'étape d'après. Seules les tables qui doivent être modifiées
seront utilisées dans les règles : (
INSERT INTO sales SELECT * from prices
:
seule
sales
sera utilisée pour évaluer les règles. Si plusieurs tables
doivent être modifiées (modifications multi-tables), la première table
(qui correspond à un ``do'' ou ``ignore'') gagne. C'est à dire que la
première table est utilisée dans les règles de comparaison, et si aucune
décision ne peut être prise, la seconde table est utilisée...
- Y a-t-il des règles
--replicate-do-table
?
- Oui :
Est-ce qu'une table entre dans cette liste?
- Oui :
exécute la requête et quitte.
- Non :
passe à l'étape d'après.
- Non :
passe à l'étape d'après.
- Y a-t-il des règles
--replicate-ignore-table
?
- Oui :
Est-ce qu'une table entre dans cette liste?
- Oui :
ignore la requête et quitte.
- Non :
passe à l'étape d'après.
- Non :
passe à l'étape d'après.
- Y a-t-il des règles
--replicate-wild-do-table
?
- Oui :
Est-ce qu'une table entre dans cette liste?
- Oui :
exécute la requête et quitte.
- Non :
passe à l'étape d'après.
- Non :
passe à l'étape d'après.
- Y a-t-il des règles
--replicate-wild-ignore-table
?
- Oui :
Est-ce qu'une table entre dans cette liste?
- Oui :
ignore la requête et quitte.
- Non :
passe à l'étape d'après.
- Non :
passe à l'étape d'après.
- Aucune règle n'a fonctionné avec
--replicate-*-table
.
Y a-t-il d'autres tables à tester?
- Oui :
boucle.
- Non :
Nous avons testé toutes les tables à mettre à jour, et nous n'avons pas
trouvé de règle les concernant. Y a-t-il des règles
--replicate-do-table
ou
--replicate-wild-do-table
?
- Oui :
ignore la requête et quitte.
- Non :
exécute la requête et quitte.
|